Le must. Il réchauffe notre corps tout entier d'un coup en plein hiver, il fait du bien, on l'aime.
Tard le soir, après une tournée de bars et des izakaya, les fêtards ou les salary man se précipitent dans le premier ramen-ya pour bénéficier de ses vertus ultra nourrissantes, tout en étant très digeste : avant d'aller dormir, un ramen vous met dans un état propice au sommeil et atténue les effets de la gueule de bois.
Plat à l'origine chinois, on le déguste dans toutes les régions du Japon, avec des garnitures différentes (porc, poches de soja frit, œuf, légumes) selon qu'on se trouve à Hokkaido ou à Kyushu. C'est un plat de nouilles de blé fines qui trempent dans une soupe soit claire, soit opaque, agrémentée de tare, ou sauce souvent laiteuse faite de miso ou de shōyu (sauce de soja) que l'on cuit avec du gingembre, des oignons, des algues, etc...
Au Japon, à l'instar des autres plats à base de nouilles, il est nécessaire de « slurper » et c'est assez bien vu car cela prouve que vous vous régalez à presque vous brûler.
Cela développe les saveurs et aide à refroidir les nouilles de blé chaudes lorsqu'elles entrent dans votre bouche.
En terminant, si vous n'en pouvez plus, vous pouvez laisser un peu du bouillon dans le bol, pas besoin de tout boire pour être poli (à l'inverse du bol de riz !), bien que ce soit évidemment considéré comme un compliment pour le chef.
Tarifs
Premiers prix allant de 300 à 600 JPY et généralement disponible en trois tailles de bol.
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